Par contre, le service minimum, lui, il n’a pas été oublié. A ce sujet, je dois bien m’aligner sur l’avis de la Ministre CD&V Inge Vervotte, ça me semble difficilement réalisable. J’entendais ce matin une personnalité (dont j’ai complètement zappé le nom) expliquer que, finalement, les grèves annoncées comme celle d’aujourd’hui faisaient moins de dégâts que les grèves spontanées. Pourquoi ? Parce que les utilisateurs peuvent s’organiser et l’on trouve ainsi des solutions. Par contre, si un service minimum est instauré, je ne suis pas sûre que les employeurs seront aussi conciliants par rapport au fait que les travailleurs puissent, par exemple, prendre une journée de récupération aujourd’hui ou travailler de chez eux.
Sans compter le fait que les trains prévus aux heures de pointe sont déjà bondés ordinairement. Si, après avoir assuré le service minimum à ces heures-là, les suivants sont annulés, les premiers trains maintenus risquent franchement d’être au bord de l’explosion.
Si je suis contre les grèves spontanées (par exemple, suite à une agression. Dans ce cas, ni la direction, ni les autres utilisateurs ne peuvent faire quoi que ce soit dans l’immédiat. De même, je ne crois pas qu’une action puisse vraiment aider à la mise en place d’un débat), je trouve que ce genre de mouvement organisé et expliqué à l'avance est tout à fait légitime.
Maintenant, comme je ne suis pas non une navetteuse quotidienne, c’est peut-être plus facile pour moi de le prendre comme ça.
1 commentaire:
Et c'est ce dont tout le monde parle dès qu'il y a une grève : du service minimum.
En soi, ce n'est pas anodin!
http://www.periscope.be/?p=387
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