vendredi 30 mai 2008

Trafic

Je vis dans le quartier de la Bergerie à Seraing. J’ai donc vécu de près les intempéries qui ont ravagé la région de Liège.

Ce matin, une fois n’est pas coutume, j’écoutais Mint dans la voiture. J’entendais qu’il y avait encore des problèmes de circulation « à Sart Tilman » et dans la rue de « Pleinveau », ainsi que d’autres problèmes pour accéder à Liège via Angleur et Ougrèe. Le tout accompagnement d’un commentaire de l’animateur « C’est très local tout ça… »

Ben non, ce n’est pas local. Les infos route sur Bruxelles ne sont pas moins locales. Ce n’est pas parce que nous ne vivons pas dans la région de Bruxelles Capitale que nous n’avons pas besoin des infos route. Dés qu’il y a le moindre incident dans les environs du ring de la ville de Manneken Pis, les auditeurs ont droit directement à un flash spécial. Hier, quand j’ai téléphoné aux infos trafic pour leur signaler qu’on était à l’arrêt à proximité du pont de Seraing, j’ai eu droit à un « On sait, il y a des problèmes partout à Liège ». Alors pourquoi j’ai entendu parler les « ralentissements habituels sur le ring » et pas de « on roule au pas pour accéder au pont de Seraing »?

Quant à Mint, sachez qu’on va AU Sart Tilman, que la rue s’appelle « Plainevaux »…

mercredi 21 mai 2008

Fin d’une époque…

Tous les matins, j’apprécie énormément écouter la radio, et plus particulièrement La Première. Or il y a quelque mois, mon amoureux m’a décrété que ça suffisait, qu’entendre Jean-Pierre Jacqmin s’en prendre à ses invités pour un oui ou pour un non était la meilleure façon de ne plus avoir envie de se lever. Sans compter le fait que, c’est vrai, quand je ne partageais pas son avis, je m’énervais sur la radio. Pourtant, je suis bien consciente que parler à une radio n’aura que peu d’effet sur l’animateur. Résultat, nous écoutons désormais Musiq3 dans la chambre (c’est très tendance aujourd’hui). Heureusement, dans la cuisine, j’ai eu le droit de laisser La Première.

Depuis quelques jours (ça date du 16 mai, ma réaction a été un peu lente), notre ami Jean-Pierre Jacqmin a été désigné à la tête de la Direction de l'Information et des Sports de la RTBF. Désormais je ne m’énerverai peut-être plus sur la radio le matin…

A qui vais-je m’en prendre alors ?

mardi 20 mai 2008

Grèves...

Aujourd’hui, journée de grève nationale. J’ai donc passé presque une heure à écouter les informations sur La Première, et j’ai été stupéfaite de constater qu’il y avait plus de sujets sur la grève elle-même que sur les raisons pour lesquelles les travailleurs de la SNCB s’étaient mis en grève. J’ai dû entendre ce matin un seul sujet qui se voulait être une mise en situation, mais pas très réussie...

Par contre, le service minimum, lui, il n’a pas été oublié. A ce sujet, je dois bien m’aligner sur l’avis de la Ministre CD&V Inge Vervotte, ça me semble difficilement réalisable. J’entendais ce matin une personnalité (dont j’ai complètement zappé le nom) expliquer que, finalement, les grèves annoncées comme celle d’aujourd’hui faisaient moins de dégâts que les grèves spontanées. Pourquoi ? Parce que les utilisateurs peuvent s’organiser et l’on trouve ainsi des solutions. Par contre, si un service minimum est instauré, je ne suis pas sûre que les employeurs seront aussi conciliants par rapport au fait que les travailleurs puissent, par exemple, prendre une journée de récupération aujourd’hui ou travailler de chez eux.

Sans compter le fait que les trains prévus aux heures de pointe sont déjà bondés ordinairement. Si, après avoir assuré le service minimum à ces heures-là, les suivants sont annulés, les premiers trains maintenus risquent franchement d’être au bord de l’explosion.

Si je suis contre les grèves spontanées (par exemple, suite à une agression. Dans ce cas, ni la direction, ni les autres utilisateurs ne peuvent faire quoi que ce soit dans l’immédiat. De même, je ne crois pas qu’une action puisse vraiment aider à la mise en place d’un débat), je trouve que ce genre de mouvement organisé et expliqué à l'avance est tout à fait légitime.

Maintenant, comme je ne suis pas non une navetteuse quotidienne, c’est peut-être plus facile pour moi de le prendre comme ça.

lundi 5 mai 2008

Dis bonjour à la dame

Quand j’étais gamine, j’avoue, je n’étais pas une observatrice assidue des informations. Cela dit, je crois que je ne serais quand même pas passé à côté d’évènements comme la journée internationale du rire, les freeze, la semaine du bonjour, etc… Ce qui me fait penser que cette mouvance est relativement nouvelle. Et, en fait, je ne sais que penser de tout ça sinon que cela me laisse perplexe.

La plupart de ces nouvelles démarches se veulent apolitiques. Elles entendent sans doute questionner le monde. Mais j’avoue que j’ai un peu de mal avec cette forme de prosélytisme. Je sais, c’est un peu gonflé de la part d’une bloggueuse de tenir ce genre de propos. Mais la différence avec le bloggue, c’est la possibilité de répondre des lecteurs. Je pose des réflexions. Il y a des réactions ou pas, je réagis aux réactions ou pas. Je ne tiens pas à me poser comme grande défenseuse du cinquième pouvoir. (Disons surtout que je n’y crois qu’à moitié.) Mais en tout cas, coucher sur la toile mes impressions et mes réflexions me fait avancer. A titre personnel, tout du moins.

Pour ces happenings, les participants ont eu l’impression de poser un acte presque citoyen. "Vous vous rendez compte, j’ai dit dix fois bonjour aujourd’hui", "Moi, j’ai eu un fou rire avec des gens que je ne connaissais pas après avoir effectué des exercices de rires", "Je suis resté en place sans bouger sur la Grand-Place de Bruxelles comme si le temps s’était arrêté…"
Mais où est le débat ? Qu’en est-il ressorti ? Est-ce que les choses bougeront par la suite ?
À nouveau, je ne juge pas ces organisations. Elles sont leur raison d’être. Mais elles ne peuvent pas être une fin en soi. Ce qui est intéressant, ce qui les entoure.