mercredi 18 juin 2008

A la Une (foot), à la Deux (foot) et à la Trois

Je ne sais pas si vous avez remarqué, ces derniers temps, la RTBF donne le programme du soir pour les trois chaînes, La Une, la Deux, et la Trois (Mais seuls ceux qui sont équipés avec la TNT, la Télévision Numérique Terrestre, ont accès à la Trois). La question du jour est donc : pourquoi recevons-nous le programme pour les trois chaînes alors que la plupart des téléspectateurs ne reçoivent que la Une et la Deux ?

Et bien, parce que la RTBF dans son souci de satisfaire son public et de répondre à ses missions de services nous proposent ces jours-ci du foot ou … du foot. Deux matchs de l’Euro 2008 par jour, deux premières chaînes publiques, le calcul est simple. Je croyais qu’une des missions du service public était de défendre la diversité, mais visiblement, c’est plutôt de montrer du sport et toujours du sport. Je ne suis pas contre le fait que la RTBF veuille être la chaîne référence du sport. Mais je préfèrerais alors qu’elle change de nom (SpoRTBF, par exemple), qu’elle ne se dise pas généraliste... ou alors qu’elle mette le foot sur la Trois.

La création de ARTE Belgique et de l’émission 50° Nord a été une sorte de prétexte pour ne plus devoir diffuser des programmes culturels sur les deux premières chaînes. Tant pis pour ceux qui n’ont pas le câble et pour ceux qui ont Belgacom TV (qui n’offre pas le décrochage belge) ?

De toute façon, il n'y pas que le sport et la culture dans la vie... Aujourd’hui, je n’ai plus honte de la dire. Après le JT de 19h30, je zappe. Je ne reste plus sur la RTBF qui propose un programme de plus en plus restreint et formaté.

dimanche 15 juin 2008

Bon jovi et le Coca-cola

Ma sœur a quelques bons plans pour aller assister à des événements sportifs ou autres. Elle va tenir le bar avant le début de la rencontre ou du concert. Grosso modo, elle se fait payer pour aller voir la finale de la Coupe de Belgique, etc. Ce qui, si on accepte la ruée vers la bière des supporters avant le match, est plutôt sympa. Comme elle a le cœur sur la main (comme nous tous dans la famille) et, surtout, qu’elle devait constituer une équipe de 8 personnes, elle nous a engagé, frères, sœurs, cousins et conjoints, pour aller voir le concert de Bon Jovi hier et servir au bar avant, pendant et après le concert. Certains ayant payé leur place 85 €, il y avait de quoi être content.

Par contre, ce qui est quand même sidérant, c’est ce qu’on vendait au bar : Coca-cola, Coca-cola light, Coca-cola Zéro, Stella et eau. Comme le Light et le Zéro se conservent moins bien, il y en avait moins en réserve. Donc, sur la fin, il n’y avait plus que du Coca « traditionnel » et de la bière. Vive la diversité. En d’autres termes, pour des événements comme celui-là, en tant que spectateur, nous avons le choix entre du Coca ou de la bière. Allez, on va quand même remercier les gentils responsables du catering pour le fait de pouvoir choisir le Coca que l’on désire: normal, Zéro ou light, un choix bien large. Et suprême bonté, il y a quand même de l’eau, vendue au même prix que le Coca.

Enfin, je ne vais pas trop en rajouter, vu que j’ai quand même assisté au concert de Bon Jovi tout en étant payé (pas besoin d’être fan pour apprécier un concert). Cracher dans la soupe, ce n'est pas très gentil quand même.

lundi 9 juin 2008

La chasse à la limace

J’ai un potager. J’essaie tant bien que mal de faire pousser des courgettes, des potirons, des salades (qui commencent d’ailleurs à apparaitre), des carottes. Les capucines, quant à elles, sont là depuis deux ans déjà et, visiblement, elles s’y sentent bien parce qu’elles repoussent chaque année un peu plus nombreuses.

Je pourrais évidemment m’inquiéter du fait que je vis dans le quartier de la Bergerie à Seraing, pas très loin du HF 6, là où les voitures se recouvrent rapidement de poussières noires. De même, vivant simplement en Belgique où la situation politique semble définitivement bloquée, je pourrais me préoccuper d’avantage de la "défédéralisation" que nous connaissons actuellement (j’ai entendu cette expression ce matin en écoutant la revue de presse, elle était utilisée pour commenter le résultat de près d’un an de crise et d’un discours de Marianne Thyssen, personnalité politique dont je n’avais jamais entendu parler il y a quelques mois à peine). Je pourrais m'insurger du flou autour des arrestations et interpellations récentes liées à un pseudo-retour des fameuses "CCC". Mieux encore, m'esclaffer contre le fait que le baril de pétrole est annoncé à 150$ pour juillet prochain.

Mais je dois avouer que ma principale préoccupation du moment, c’est l’envahissement de limaces dans mon potager. Deux fois par jour, je vais inspecter l’évolution de mes salades et autres légumes. Je retire près de 5 limaces à chaque visite. Cette année, je ne me laisserai pas désarçonner par ces petits êtres gluants qui sillonnent le jardin en laissant des trainées de bave.

Et qu’est-ce que ça fait du bien d’avoir des problèmes qui sont à ma portée. Quand je mangerai mes futurs légumes, j’aurai l’impression d’avoir surmonté de vrais obstacles et d'avoir accompli de grandes choses.

mercredi 4 juin 2008

Iron Man et les cheeseburgers

J'adore les Comics. Je suis fan des X-Men. Le premier Spiderman tient plutôt bien la route à mes yeux (les deux suivants, ça s'empire par contre). Donc, dés que j'en ai eu l'occasion, j'ai été voir Iron Man avec Robert Downey Jr.

J'avoue que j'apprécie ce genre de cinéma où au début, le héros n'est pas très sympathique, mais quand même un peu, puis il lui arrive un truc énorme qui va changer sa vie et qui va le transformer en super héros gentil, puis il doit se battre avec ses anciens amis qui, en fait, sont des méchants, puis, il y a un super combat où l'on croit que le méchant va gagner parce qu'il est plus fort, mais c'est quand même le gentil qui gagne, parce que, lui, il a des amis... Bon bref, je sais que ça ne casse pas la baraque, mais moi, j'aime beaucoup.


Par contre, ce qui m'exaspère de plus en plus dans les films d'outre Atlantique, ce sont les placements de produits. Tony Spark (comprenez le futur Iron Man) revient de quelques semaines en captivité dans un pays en guerre, disons l'Afghanistan. Il rentre, il demande deux choses, parler à la presse et manger un bon cheeseburger américain qui vient de chez... Burger King. Quand on est milliardaire comme Tony Spark, on ne va pas chez Burger King. Leurs hamburgers ne sont pas bons, ça sent la javel dans leurs "restaurants", si on peut appeler ça des restaurants, et c'est hyper calorique.

Sans compter le fait, que ce placement de produit n'apporte rien à l'histoire, qu'il est aussi voyant qu'un nez au milieu du visage et qu'il est en contradiction totale avec la philosophie du personnage.

En Europe, on a la chance de ne pas trop subir ce genre de phénomène. Mais quand même, je prie régulièrement pour que ce ne soit jamais le cas.

vendredi 30 mai 2008

Trafic

Je vis dans le quartier de la Bergerie à Seraing. J’ai donc vécu de près les intempéries qui ont ravagé la région de Liège.

Ce matin, une fois n’est pas coutume, j’écoutais Mint dans la voiture. J’entendais qu’il y avait encore des problèmes de circulation « à Sart Tilman » et dans la rue de « Pleinveau », ainsi que d’autres problèmes pour accéder à Liège via Angleur et Ougrèe. Le tout accompagnement d’un commentaire de l’animateur « C’est très local tout ça… »

Ben non, ce n’est pas local. Les infos route sur Bruxelles ne sont pas moins locales. Ce n’est pas parce que nous ne vivons pas dans la région de Bruxelles Capitale que nous n’avons pas besoin des infos route. Dés qu’il y a le moindre incident dans les environs du ring de la ville de Manneken Pis, les auditeurs ont droit directement à un flash spécial. Hier, quand j’ai téléphoné aux infos trafic pour leur signaler qu’on était à l’arrêt à proximité du pont de Seraing, j’ai eu droit à un « On sait, il y a des problèmes partout à Liège ». Alors pourquoi j’ai entendu parler les « ralentissements habituels sur le ring » et pas de « on roule au pas pour accéder au pont de Seraing »?

Quant à Mint, sachez qu’on va AU Sart Tilman, que la rue s’appelle « Plainevaux »…

mercredi 21 mai 2008

Fin d’une époque…

Tous les matins, j’apprécie énormément écouter la radio, et plus particulièrement La Première. Or il y a quelque mois, mon amoureux m’a décrété que ça suffisait, qu’entendre Jean-Pierre Jacqmin s’en prendre à ses invités pour un oui ou pour un non était la meilleure façon de ne plus avoir envie de se lever. Sans compter le fait que, c’est vrai, quand je ne partageais pas son avis, je m’énervais sur la radio. Pourtant, je suis bien consciente que parler à une radio n’aura que peu d’effet sur l’animateur. Résultat, nous écoutons désormais Musiq3 dans la chambre (c’est très tendance aujourd’hui). Heureusement, dans la cuisine, j’ai eu le droit de laisser La Première.

Depuis quelques jours (ça date du 16 mai, ma réaction a été un peu lente), notre ami Jean-Pierre Jacqmin a été désigné à la tête de la Direction de l'Information et des Sports de la RTBF. Désormais je ne m’énerverai peut-être plus sur la radio le matin…

A qui vais-je m’en prendre alors ?

mardi 20 mai 2008

Grèves...

Aujourd’hui, journée de grève nationale. J’ai donc passé presque une heure à écouter les informations sur La Première, et j’ai été stupéfaite de constater qu’il y avait plus de sujets sur la grève elle-même que sur les raisons pour lesquelles les travailleurs de la SNCB s’étaient mis en grève. J’ai dû entendre ce matin un seul sujet qui se voulait être une mise en situation, mais pas très réussie...

Par contre, le service minimum, lui, il n’a pas été oublié. A ce sujet, je dois bien m’aligner sur l’avis de la Ministre CD&V Inge Vervotte, ça me semble difficilement réalisable. J’entendais ce matin une personnalité (dont j’ai complètement zappé le nom) expliquer que, finalement, les grèves annoncées comme celle d’aujourd’hui faisaient moins de dégâts que les grèves spontanées. Pourquoi ? Parce que les utilisateurs peuvent s’organiser et l’on trouve ainsi des solutions. Par contre, si un service minimum est instauré, je ne suis pas sûre que les employeurs seront aussi conciliants par rapport au fait que les travailleurs puissent, par exemple, prendre une journée de récupération aujourd’hui ou travailler de chez eux.

Sans compter le fait que les trains prévus aux heures de pointe sont déjà bondés ordinairement. Si, après avoir assuré le service minimum à ces heures-là, les suivants sont annulés, les premiers trains maintenus risquent franchement d’être au bord de l’explosion.

Si je suis contre les grèves spontanées (par exemple, suite à une agression. Dans ce cas, ni la direction, ni les autres utilisateurs ne peuvent faire quoi que ce soit dans l’immédiat. De même, je ne crois pas qu’une action puisse vraiment aider à la mise en place d’un débat), je trouve que ce genre de mouvement organisé et expliqué à l'avance est tout à fait légitime.

Maintenant, comme je ne suis pas non une navetteuse quotidienne, c’est peut-être plus facile pour moi de le prendre comme ça.

lundi 5 mai 2008

Dis bonjour à la dame

Quand j’étais gamine, j’avoue, je n’étais pas une observatrice assidue des informations. Cela dit, je crois que je ne serais quand même pas passé à côté d’évènements comme la journée internationale du rire, les freeze, la semaine du bonjour, etc… Ce qui me fait penser que cette mouvance est relativement nouvelle. Et, en fait, je ne sais que penser de tout ça sinon que cela me laisse perplexe.

La plupart de ces nouvelles démarches se veulent apolitiques. Elles entendent sans doute questionner le monde. Mais j’avoue que j’ai un peu de mal avec cette forme de prosélytisme. Je sais, c’est un peu gonflé de la part d’une bloggueuse de tenir ce genre de propos. Mais la différence avec le bloggue, c’est la possibilité de répondre des lecteurs. Je pose des réflexions. Il y a des réactions ou pas, je réagis aux réactions ou pas. Je ne tiens pas à me poser comme grande défenseuse du cinquième pouvoir. (Disons surtout que je n’y crois qu’à moitié.) Mais en tout cas, coucher sur la toile mes impressions et mes réflexions me fait avancer. A titre personnel, tout du moins.

Pour ces happenings, les participants ont eu l’impression de poser un acte presque citoyen. "Vous vous rendez compte, j’ai dit dix fois bonjour aujourd’hui", "Moi, j’ai eu un fou rire avec des gens que je ne connaissais pas après avoir effectué des exercices de rires", "Je suis resté en place sans bouger sur la Grand-Place de Bruxelles comme si le temps s’était arrêté…"
Mais où est le débat ? Qu’en est-il ressorti ? Est-ce que les choses bougeront par la suite ?
À nouveau, je ne juge pas ces organisations. Elles sont leur raison d’être. Mais elles ne peuvent pas être une fin en soi. Ce qui est intéressant, ce qui les entoure.

lundi 28 avril 2008

Comment je me suis disputée à cause de Luc Noël

Il y a quelques semaines, La Une proposait une émission consacrée à l’environnement : Planète Nature. Des reportages sur les causes et conséquences du réchauffement climatique ont été diffusés. De même, une série d’intervenants y allaient de leurs conseils pour lutter contre le phénomène au quotidien avec les moyens dont nous disposons dans notre vie de tous les jours. C’est ainsi que j’ai entendu Luc Noël parler de la biodiversité dans nos jardins, proposant ainsi de ne tondre qu’une partie de la pelouse afin de profiter notamment des fleurs sauvages…

Comme vous avez pu le remarquer, il a fait beau ce week-end. Comme beaucoup de gens, je crois, mon amoureux et moi-même, nous nous sommes occupé du jardin. Nettoyer la haie, désherber le potager, tondre la pelouse... (Vous commencez à voir où je veux en venir ?). Comme vous l’avez aussi certainement remarqué, nous venons de vivre une succession de jours ensoleillés et de jours de pluie, un parfait cocktail pour que l’herbe pousse plus vite que son ombre. Et c’était la première fois qu’on passait la tondeuse, autant dire que je me suis retrouvée à devoir vider le bac tous les 15 mètres (et je n’exagère même pas !). D’où j’ai rappelé à mon amoureux ce conseil de Luc Noël, ce qui nous aurait permis d'économiser de l’énergie (de l'huile de coude et de l'essence) et de poser un acte en faveur de l’environnement. Mais voilà, il ne m’a pas crue et m’a affirmé que la biodiversité, cela se faisait dans les réserves naturelles et sous contrôle… Bref, je lui ai laissé tondre le dernier quart de la pelouse.

Voilà comment je me suis disputée à cause de Luc Noël. Depuis, pour Luc Noël, je n’ai qu’un mot: merci!

vendredi 25 avril 2008

Petit interlude

Pour mon centième message posté, j'aimerais mettre à l'honneur le travail de deux liégeois. Il s'agit d'un petit film d'animation à la fois poétique, drôle et un peu Tim-Burtonien. Ladies & Gentlemen, here is "Emily in the Cloud"!


jeudi 24 avril 2008

Quinzaine de la Croix Rouge

Avec les beaux jours qui reviennent se remettent en route une série d’actions de bienfaisance. Rassurez-vous, je ne vais pas commencer à me plaindre qu’il y en ait tant. Ni pester sur le fait qu’on est souvent harcelé en ville pour une participation à telle ou telle action (surtout moi qui ai visiblement une bonne tête...). A ce propos, je verse déjà à plusieurs œuvres des petites sommes (5 à 10€) par mois. Il doit y en avoir trois ou quatre. Du coup aujourd’hui, quand on me demande de participer, je finis toujours par répondre que je le fais déjà. Le bénévole est content, moi aussi, et deux fois sur trois, je ne mens pas. Je ne suis pas particulièrement fière de ma méthode, mais il y a des fois où je n'ai juste pas envie qu'on me demande quoi que soit. Et ce sont souvent les mêmes associations que l’on voit.

Bref, aujourd’hui, j’ai vu un bénévole de la Croix rouge au carrefour. Comme la quinzaine de la CR a commencé, j’ai préparé mon billet de 5 €. Je lui ai même fait signe. J’ai attendu qu’il vienne jusqu’à moi. Et le feu est passé au vert. Mon intention était vraiment de donner... mais je dois bien avouer que j’étais un peu soulagée. J'ai honte... mais à moitié, ça compte?

Bon d’accord, j’irai en ville cet après-midi pour aller chercher ma pochette de pansements. J’en profite pour signaler que les pansements, c’est quand même beaucoup plus pertinent comme choix que les autocollants.

dimanche 20 avril 2008

Les petites gens

En ce lundi, je tiens à remercier Elio Di Rupo pour avoir oser défendre les "petites gens" sur les antennes de la Une hier soir dans le JT. Ainsi les "petites gens" aussi ont le droit de siéger dans le gouvernement? Et donc, c'est la raison pour laquelle il a fait confiance à Frédéric Laloux qui a reçu une formation d'artisan pâtissier. Vraiment les autres, les détracteurs de Mr Laloux, c'est vraiment des méchants, ils ne respectent même pas les petites gens.

Peut-être que c'est moi, mais j'ai quand même l'impression que cette formule "les petites gens" est d'une franche condescendance. C'en est presqu'insultant. Le président du PS aurait pu utiliser une tout autre formule comme "on est pas obligé d'être bombardé de diplôme pour accéder à un poste dans le gouvernement". Mais non, il parle des "petites gens". Mais c'est qui "les petites gens"? Ceux qui n'ont pas de qualifications (puisqu'on en parle), ceux qui n'ont pas de diplômes du supérieur, ceux qui gagnent moins de 1.200€ net par mois, ceux qui sont maçons ou plafonneurs? Et les cuisiniers, ce sont des "petites gens" aussi?

jeudi 17 avril 2008

Petite démonstration

Il est aujourd’hui bien connu que les quotidiens La Libre Belgique et La Dernière Heure appartiennent tous les deux au groupe de médias IPM. Or depuis quelques années, Ciel Radio (anciennement Ciel FM, anciennement Radio Ciel) a également rejoint le groupe. Et devinez ce que nous lisons dans La Libre d’aujourd’hui :

Radios
Ciel reçoit Leterme, le fan "rouche"
P.-F.L.

Yves Leterme n'a jamais fait mystère du club de son coeur : le Standard de Liège. Alors en phase de constitution de la coalition gouvernementale, le futur Premier ministre, suivi à la trace par des équipes de télévision et son ami Didier Reynders, interrompit régulièrement son travail pour se rendre dans les travées de Sclessin et soutenir ses favoris.

Dimanche prochain, M.Leterme sera à nouveau dans l'antre des Rouches pour assister au choc Standard-Anderlecht et, espère-t-il, fêter le titre de champion derrière lequel le club de la Cité ardente court depuis un quart de siècle.

Mais Yves Leterme se mettra déjà en jambes, ce jeudi, en participant avec Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, à l'émission "Le club des Rouches" sur Ciel. Durant une heure (de 18h30 à 19h30), la radio partenaire du Standard de Liège - propriété du groupe de médias IPM - mettra les petits plats dans les grands en vue du match au sommet de dimanche soir. Christophe Durant, l'animateur du "Club des Rouches", réservera de nombreuses surprises aux supporters du Standard et à Yves Leterme. Les auditeurs pourront réagir et poser leurs questions - via le numéro gratuit 0800/39.049 - et remporter les toutes dernières places pour le match.

Notons également que, dimanche soir (20h30), Ciel retransmettra en direct la rencontre.

En général, j’apprécie sincérement les articles de Pierre-françois Lovens. C’est un journaliste qui sait faire preuve de réserve sans tomber dans le consensualisme. Du coup, je lance un petit sondage. A votre avis, la petite précision "...la radio partenaire du Standard de Liège – propriété du groupe de médias IPM- ... " est:

  • Une information parmi d’autres.
  • Une petite publicité en plus pour le groupe.
  • Une forme de justification genre c’est-mon-parton-qui-m'a- demandé-cet-article-sinon-vous-pensez-bien...


Pour ma part, il me plaît à penser que c’est la troisième possibilité. Mais peut-être suis-je un peu idéaliste.

Ha oui, j'oubliais, l'émission a aussi eu droit à son petit article dans la DH.

mardi 15 avril 2008

Culture générale

Je ne suis pas très prolifique ce mois-ci. Pour tout avouer, je vais passer le fameux test de culture générale que la RTBF organise samedi prochain pour recruter parmi les gradués. Après les universitaires testés il y a quelques années, les gradués ont enfin leur chance d’accéder au poste de journaliste eu sein de la chaîne publique. Pas pour des postes fixes, plutôt des CDD, mais bon, il ne faut pas trop en demander.

Je ne crois pas être particulièrement mauvaise en culture générale, mais il est clair que si la question est :
Les 5 et 6 avril 1885, 112 délégués représentant 59 associations donnaient naissance au Parti Ouvrier Belge. Où se tenait ce congrès?
  • Au café Le Cygne, sur la Grand-Place de Bruxelles
  • A la maison du peuple de Flémalle
  • Dans un hall d’usine à Quaregnon
  • Dans un hôtel particulier, situé 13 boulevard de l’Empereur à Bruxelles
  • A Paris
Je devrais certainement en avoir honte, mais je ne connais pas la réponse. (Enfin, maintenant oui, c’est au café Le Cygne.) Je n’ai étudié l’histoire que sur les bancs de l’école, mais je dois bien l’admettre, il ne reste pas grand-chose. Quand j’écris sur un sujet, je me renseigne, je recherche les informations à gauche et à droite. Je vérifie tout et je ne me fie pas trop à ma mémoire. De même, je ne suis pas capable de vous citer tous les pays membres de l'OTAN par cœur, ni le nom du patron de Europe 1, ni le nom du journal pour lequel travaillait la journaliste Julianna Sgrena (ancienne otage italienne en Irak). Enfin, cette dernière question, je savais y répondre en 2005, mais aujourd'hui, j'avoue, j'ai oublié...

Donc, voilà… On va simplement dire que je m’apprête psychologiquement à me faire éclater à ce test samedi.

Mise à jour (19/04/08): D'après mes calculs, j'ai 47/100. Seuls ceux qui ont plus de 60/100 ou qui font partie des 150 premiers sont admis à la deuxième épreuve. Or nous étions 508 et à l'écoute des conversations à la sortie, ça m'étonnerait beaucoup qu'il y ait 358 personnes qui aient moins de 47/100. CQFD, j'ai bien fait de me préparer à cet échec psychologiquement. Cela dit, quand je me suis essayée au test de 2005, j'avais fait 44/100, quelque part, il y a amélioration. Elle est faible certes, mais quand même...

vendredi 4 avril 2008

Les "jeunes"

Après le débat de Opinion publique, émission animée par David Lallemand, je me demandais ce que la société entendait aujourd’hui par "les jeunes". Est-ce les ados? Les moins de 25 ans? Les moins de 30 ans? Et quand on a 26 ans comme moi, on est jeune ou pas?

Ce matin, mon exaspération était à son comble. Le ministre Marcourt a mis sur pied un nouveau type de contrat pour aider les "jeunes" : le contrat APE Jeune, un plan qui est censé aider les moins de 25 ans non qualifié à trouver un travail. Pour la petite histoire, la formule est disponible depuis juillet 2007, mais la promotion de ce plan n’a été effectuée que ces derniers jours.

Tout d’abord, non, ça n’aidera pas les jeunes. Cela aidera les entreprises à payer un salaire moins élevé à condition qu’il embauche un jeune de moins de 25 ans non qualifié. Ce qui n’est pas forcément un bon calcul. Si l’entreprise écarte une personne au profit d’une autre moins compétente mais avec le profil exigé, ce n’est pas sûr qu’elle y gagnera.

Ensuite, les petites entreprises pour qui ce plan pourrait avoir un véritable impact dans le choix du personnel à engager risque de se retrouver face à une paperasse conséquente, ce qui aura aussi un impact.

Enfin, pour moi qui ai 26 ans et qui suis qualifiée, je me suis déjà vu refuser des postes intéressants pour lesquels j’étais tout a fait compétente parce que je n’avais pas 2 ans de chômage derrière moi. Nos ministres de l’emploi prennent visiblement beaucoup de plaisir à faire des sorties médiatiques avec des mesurettes. Mais quel que soit le plan proposé, Rosetta, Activa, APE ou APE Jeune, ils constituent selon moi avant tout des pièges à l’emploi, tant pour les demandeurs d’emploi que pour les employeurs, qu’ils soient du secteur privé, public ou associatif.

jeudi 3 avril 2008

Le Phonautographe (1859)

Voilà l’une des raisons pour laquelle j’aime bien les blogues. J’ai entendu sur les antennes ertébétiennes il y a quelques jours, voire quelques semaines un reportage sur le tout premier enregistrement sonore qui a été réalisé en 1860, soit il y a presque 150 ans. Il est vrai que contrairement au phonographe de Thomas Edison (de 1977), il n’était pas possible à l’époque d’écouter cet enregistrement. N’empêche, mon sang de preneuse de son n’a fait qu’un tour devant cette découverte. Je m’étais promis de me renseigner d'avantage. Mais comme la vie est souvent pleine de surprises... euh… voilà… la vie a continué.

Voilà qu’aujourd’hui, je retrouve cette information sur le blogue d’Alain Gerlache avec un lien qui m’a emmené vers d'autres articles avec d'autres liens et surtout, la possibilité d’écouter ce fameux Au clair de la lune.

Autant dire que l’information aura circulé.

Hugo et Chantal

Que pensez de l’affaire d’Hugo Claus, écrivain belge, et Chantal Sébire, institutrice française ?

L’un et l’autre avaient le désir de ne plus vivre, le premier a opté pour l’euthanasie et la seconde qui pourtant réclamait la possibilité de prendre le même chemin, a très probablement choisi de mettre fin à ses jours de manière délibérée. Aujourd’hui, nos élus relancent le débat pour savoir s’il faut ou pas élargir cette loi sur l’euthanasie.

Le sujet est extrêmement délicat. A quel point pouvons-nous juger la souffrance d’autrui ? Finalement, il s’agit aussi de cela. La douleur a ceci de particulier : il est difficile de la décrire, de la comparer et encore plus de la partager. La notion est trop impalpable.

J’en suis venue à la conclusion suivante. Peu importe que l’on soit pour ou contre l’euthanasie. Tant que nous n’avons pas vécu la souffrance, la douleur, nous ne pouvons pas juger les gens qui décident d’y mettre un terme. A titre personnel, nous pouvons le refuser, mais pas au niveau de la loi. Les lois sont mises en place pour encadrer les citoyens, leur donner des repères, mais dans cas-ci, le sujet accepte difficilement ces repères. Alors je crois qu’il faut un cadre législatif pour accompagner ces personnes, moralement et médicalement. Pour que la personne ne meurt pas seule.

Mettre fin à ses jours en étant isolé ne peut qu’attiser chez l'entourage la douleur de la perte.

jeudi 20 mars 2008

Doublage versus sous-titre

J’en parle avec quelques jours de retard, mais cette nouvelle mérite d’être relevée. Deux députés du parlement de la Communauté française, André du Bus (cdH) et de Léon Walry (PS), ont déposé le 12 mars dernier une proposition de résolution visant à généraliser le sous-titrage des interventions en flamand et en allemand des personnes interviewées dans les journaux télévisés ou dans les magazines d'information de la RTBF.

Comme je ne suis pas Cassandre, je ne sais pas si le fait de sous-titrer les interventions des élus néerlandophones aura un impact sur l’apprentissage du néerlandais dans notre petite communauté francophone. Surtout que je suis malheureusement forcée de constater que beaucoup de gens de mon entourage préfèrent regarder les films ou autres types de production en version française. Dans le meilleur des cas, parce que le sous-titrage les oblige à porter des lunettes pour regarder le petit écran. Dans le pire des cas, c’est par paresse. Et entre les deux, il y a ceux qui préfèrent les voix françaises par nostalgie. Ce sont les voix qu’ils ont entendues étant petit en visionnant pour la première fois le film et ils aiment les retrouver 15 ans après.

Pour ma part, je suis heureuse d’avoir des versions originales. Par exemple, j’ai réussi à perfectionner mon anglais en regardant Desperate Housewife ou Sex and the city en anglais sous-titré français (il y a pire comme cours de langue). Je le connaissais avant, mais le fait d’entendre régulièrement des expressions très parlées m’a permis de mieux les intégrer et de les réutiliser facilement par la suite.

C’est un peu dommage que l’administrateur délégué de la RTBF n’ait pas pris les devants en proposant les sous-titres pour les voix néerlandophones et germanophones sans attendre d’y être contraint. Il me semble en avoir déjà aperçus mais depuis lors, je ne les ai plus revus. Est-ce que certaines initiatives personnelles auraient été réprimandées ?

mercredi 19 mars 2008

Doc's en stock


La question de la diffusion des documentaires est très souvent mise sur le tapis quand on parle de productions belges. Sans doute parce que le nombre de spectateurs attirés par ce genre de films n'est pas assez nombreux et que les télévisions et les salles de cinéma en déduisent que diffuser ce type de production est trop risqué.

Pourtant les nouvelles formes de diffusion prouvent que le documentaire trouve son public quand il est suffisamment bien renseigné. Je ne citerai que des gens comme Michael Moore (même s’il ne fait pas l’unanimité) ou, beaucoup moins connu mais plus récent, Hugues Lanneau dont le film Modus Operandi est actuellement en salle. Ces deux réalisateurs ont eu accès au grand écran et le premier a connu un succés certain.

Ce matin, j'ai eu l'opportunité d'interviewer Kathleen de Béthune, directrice du CBA (atelier de production à Bruxelles) qui me parlait de leur plate-forme internet (tenue en collaboration avec le WIP), plate-forme où sont accessibles près de 800 films en streaming. Bien entendu, seuls les professionnels (festivals, télévisions, presse, location, etc.) y ont accès, mais si ces derniers peuvent visionner directement les films sur la toile, cela permet d'accélérer grandement la vitesse de distribution et d’être à la page quand un documentaire aborde une problématique liée à l’actualité (et est donc succeptible d'attirer plus de spectateurs devant leur petit écran ou dans les cinémas).

Autre exemple, DVDOC.BE. Le site est tenu par quelques boîtes de production désireuses de vendre les films pour la somme relativement démocratique de 12€ par DVD.

Sans compter le fait que ce modèle pousse également à la pluralité des documentaires. On trouvera des sujets de plus en plus varié tantôt avec des esthétiques très lèchées, tantôt réalisé avec des moyens techniques moins importants. Les durées pourront varier entre 3... et 90 minutes. Une évolution qui me laisse présager plutôt de bonnes choses.

mercredi 12 mars 2008

Bruxelles, ma belle

Pourquoi avons-nous systèmatiquement besoin de classer les choses ? En lisant, une dépêche AFP repise sur le site de La Libre, j’ai été informée que Bruxelles était la capitale la plus ennuyeuse de l’Europe, tandis que Londres était la plus sale et Paris, la plus indiquée pour le shopping et la gastronomie.

Pourtant, je peux vous assurer que je me suis à nombreuses reprises franchement bien éclatée dans la capitale de notre petite Belgique. Ceux qui ont mené cette étude n’ont pas certainement été dans les mêmes endroits que moi.

Et puis qu’est-ce que cela veux dire "la plus ennuyeuse" ? Est-ce que l’on peut résumer une ville aux divertissements mis en place pour les touristes ? Et ces qualificatifs? Ennuyeuse, sale, bonne pour le shopping… Je me demande si les chercheurs qui dressent ces classements ont conscience qu’une ville ne se résume pas à quelques rues, magasins ou attractions touristiques.

Enfin, cette classification. C’est comme on classait les enfants d’une famille. Moi, je suis la plus drôle, le second, c’est le sportif, le troisième, le voyageur, l’aîné, c’est le bosseur, et la dernière, c’est celle qui aime faire des expériences ?

Bref, ça m’énerve…

lundi 10 mars 2008

Pourquoi je n’aime pas Facebook et consorts

J’ai passé le week-end chez une amie qui m’est vraiment très chère et que je vois… trois fois par an. De même, il y a pas mal de personnes auxquelles je suis très attachées et que je vois très peu. Ce n’est pas forcément un choix. Mais travaillant à temps plein, si je veux continuer à pratiquer un sport, faire de la musique, écrire et lire, c’est clair que j’ai un peu du mal à mener une vie sociale très fournie. D’autant plus que mon entourage m’est cher et que j’ai besoin de passer du temps avec l’homme que j’aime (et que j’ai épousé par ailleurs), avec ma famille proche (qui est déjà bien nombreuse) et avec quelques amis dont je ne peux me passer (les miens et ceux de mon époux).

Bref… malheureusement, j’en suis venue à la conclusion que, non, je n’ai pas de la place pour tout le monde dans ma vie. Ça ne m’intéresse donc pas de faire semblant de passer du temps 5 minutes sur MSN avec une personne, histoire de dire que je reste en contact avec elle.

Alors, voilà pourquoi je ne m’inscris pas par principe à des sites comme Facebook où l’on peut soi-disant bénéficier d’une "sociabilité virtuelle". D’ailleurs cette expression, "sociabilité virtuelle", est déjà pour moi une pure antinomie.

Je reconnais que je passe quand même pas mal de temps sur la blogosphère. Je suis même inscrite sur InterMédias. Mais à la différence, c’est que je le fais parce que je prends du plaisir à m’informer et à écrire sur des sujets qui a priori me passionnent.

Bon, d’un autre côté, je dois reconnaître que je suis un peu une ermite et que, souvent, un dictionnaire et un piano suffisent à mon bonheur…

Afghanistan, le choix des femmes

Dans le cadre d'un article que je dois écrire sur la situation du documentaire en Belgique, je suis allée voir un film hier soir. Mais je n'ai pas résisté à l'appel d'écrire sur ce film qui clairement en vaut le détour. D'autant plus que, suite à un concours de circonstance, il n'y avait pas de sous-titres à la projection et pour notre plus grand bonheur, nous avons eu droit à la traduction simultanée de la réalisatrice. Mais j'affirme avec certitude que nous n'avons rien perdu au change.

"L’Afghanistan est aujourd’hui partagé entre l’autorité des moudjahidines qui se sont battus pendant la guerre contre les russes puis les Talibans et l’autorité de démocrates souvent revenus d’exil après la guerre." Hadja Lahbib, journaliste phare de la chaîne publique était présente ce dimanche soir au CC Jacques Franck pour présenter son film Afghanistan, le choix des femmes, un portrait croisé de deux personnalités charismatiques, l’une luttant avec un stylo et l’autre avec une arme. "Il n’y pas qu’aujourd’hui qu’on devrait célébrer la journée de la femme. Nous devrions le faire tous les jours." Et la jeune réalisatrice d’origine algérienne d’évoquer avec un attachement sincère à ce pays les conditions difficiles dans lesquelles ces deux femmes luttent pour reconstruire l'Afghanistan, chacune à leur manière.

L’une a le titre de "Wali". Elle est la gouverneure. En permanence sur le terrain, elle est tantôt présente à l’inauguration d’une nouvelle installation électrique, tantôt en visite de logements précaires improvisés par des familles afghanes revenues d’exil en Iran et ayant tout perdu, tantôt dans ses bureaux écoutant les demandes des uns et les plaintes des autres. Toujours ouverte, elle répond aux doléances avec un aplomb étonnant et un sourire presque ravageur.

L’autre a le titre de "Commandant". Elle est la Commandante Kaftar. Elle vit dans sa vallée où elle règne en monarque au milieu des "barbes grises", ces hommes sages. Elle a sacrifié deux de ses nombreux fils à la guerre et a aujourd’hui le respect de toute sa communauté. Elle résout les querelles entre voisins, répand sa propre justice et gère sa maison d’une main de fer.

Leur quotidien diffère, mais les deux se battent à coup de charisme et obtiennent la reconnaissance de leurs pairs, malgré ou peut-être grâce à leur statut de femme. Elles sont chacune les "mères" de leur communauté respective. En entrant dans leur intimité, Hadja Lahbib réussit à dresser le portrait de ces femmes sans les sacraliser, mais aussi sans les juger. Tantôt poétique de par la beauté de ces images, tantôt drôle par les situations incongrues qu’elles rencontrent, la réalisatrice nous présente un film brillant. Afghanistan, le choix des femmes est une histoire de rencontre, non pas avec deux femmes d’exception, mais avec trois personnalités simplement pleines de conviction et de compassion.

jeudi 6 mars 2008

Illisibles, donc illégales?

Ce matin, La Libre Belgique a mis en Une un sujet pour le moins courageux. "La pub auto ne montre pas tout", un article que je vous encourage vivement à lire. Grosso modo, un chercheur de l’ULg a réalisé une étude qui démontre que les affiches publicitaires pour les voitures ne sont pas conformes à la loi dans le sens où les indications relatives aux émissions de CO² ne sont pas suffisamment lisibles. Autant dire que l’exemple qu’il cite est plutôt explicite. Sur une affiche de 38m² pour la marque Jaguar, les mentions sur le carburant et le CO² sont en caractère de 7 millimètres.

J’entends régulièrement des commentaires à propos des publicités pour les voitures qui se targuent d’être plus écologiques les unes que les autres. Comme si une voiture pouvait être écologique.

Dans ce cas-ci, le chercheur n’en démord pas et est en train de s’attaquer à ce problème (Et oui, c’est un problème. Ces campagnes publicitaires sont à mon sens manipulatrices, elles déforment la réalité et encouragent la consommation automobile à l’heure où il est grand temps de se préoccuper de la santé environnementale de notre planète). Cela dit, La Libre aurait pu faire le choix de traiter cette information (révélée par ailleurs par l’excellent Imagine) comme n'importe quelle autre en mettant cet article dans les pages économie ou société. Après tout, ce journal vit aussi grâce aux financements des annonceurs. Ici, le choix a délibérément de le mettre en Une. Comme quoi, finalement, tous les médias ne sont pas forcément corruptibles.

Maintenant, je ne connais pas le fin fond de l'histoire non plus...

mercredi 5 mars 2008

Recherche désespérément

J’effectue ces derniers temps pas de mal de recherche sur les sphères actives dans l’audiovisuel. En surfant d’un site à l’autre, je m’efforce de voir quels sont les liens proposés par le site en question. Régulièrement, surtout sur les sites officiels, celui de Cinergie ressort.

Pourtant, si ce site a été innovant à une époque, il y a longtemps que cette dernière est révolue. Aujourd’hui, j’ai l’impression de me retrouver face à une page vieillotte où les informations ne sont pas actualisées et souvent pas complètes.

Donc, je pousse mon petit coup de gueule contre ces sites qui se veulent être encore des références, mais qui ne parviennent pas à assurer un niveau acceptable en terme de qualité et de contenu.

Surtout que parallèlement, il y a pas mal de sites qui se lancent dans le même genre de démarches, mais je suis forcée de constater que ce n’est jamais fait de manière satisfaisante. Souvent quelques références y sont mais sans que ce soit approvisionné régulièrement. Or comme "le monde bouge", les acteurs de celui-ci changent et évoluent aussi. Cela dit, si vous avez visité des sites qui tiennent compte du facteur "le monde bouge" et qui tiennent un répertoire un peu valable dans le monde des médias, je suis preneuse…

lundi 3 mars 2008

Famille

J’ai été voir ma grand mère à l’hôpital hier. Elle a été opérée vendredi pour une torsion de l’estomac ou quelque chose comme ça. Aujourd’hui, j’ai entendu mon collègue appeler l’hôpital pour prendre des nouvelles de son grand père à lui.

J’ai la chance d’avoir encore mes quatre grands parents vivants et actifs. Pourtant mes parents sont aussi grand père et grand mère pour ma nièce. Il y a donc quatre générations qui cohabitent. Quatre générations, cela signifie quatre genres d’expérience du monde, quatre visions différentes, quatre façons de pensée, quatre types de préoccupations. Et nous cohabitons. Tant bien que mal avec des rapports parents-enfants pas toujours faciles, et des relations grands parents-petits enfants peut-être un peu plus simples.

La diversité est source de richesse, mais elle est aussi source de divergence et de conflit. Et même quand on essaie de faire en sorte que tout se passe bien, il y a toujours de vieilles histoires qui remontent avec leur lot d’amertume et de rancœur.

La famille est quelque chose de fondamentale pour chacun d’entre nous malgré ce que l’on peut en dire. Aussi j’aimerais aujourd’hui rendre hommage à ceux qui se battent et qui font les efforts nécessaires pour rendre la communication possible. On y gagne toujours quand les situations compliquées se résolvent.

vendredi 29 février 2008

Tout pour plaire

Ces derniers jours, le sort s’est acharné pour m’empêcher d’écrire, je crois. Je voulais à tout prix faire un billet sur cette nouvelle émission de RTL TVI, Tout pour plaire. Mais il a d’abord fallu que je puisse regarder au moins une fois l’émission, puis que j’aie un peu de temps pour écrire et poster mon texte. La vie est trop dure, je ne le dirai jamais assez…

Tout pour plaire, donc. J’ai commencé par lire énormément d’articles de presse sur le sujet. Logique, un thème tel que celui-là, même s'il ne choque plus tout le monde aujourd'hui, il interpelle quand même un minimum. Des femmes a priori mal dans leur peau, prêtes à montrer leur mal-être sous le feu des caméras en vue d'obtenir une opération de chirurgie esthétique. Sans compter l’ingrédient exotique, Julie, une blonde au corps de rêve, anciennement nommée Julien, présente parmi ces femmes. Ces personnalités en besoin de beauté extérieure sont réunies dans un château (les clichés sont apparemment difficiles à contourner) à Genval pour recevoir en prime l’enseignement de quelques maîtres à penser tels que des relookeuses, une coach, un prof de sport, etc.

Autant dire que l’émission produite par Everlasting Prod (qui, rappelez-vous, avait déjà produit Plaire à tout prix) s’engageait plutôt mal vu l’estime que je porte à ce genre de démarche.

Mais…

En regardant l’émission, je me suis rappelée qu’une émission ne se limite pas à son concept. Aussi après avoir visionné l’un des numéro, je suis obligée de constater ceci : autant le contenu frise le manque d’éthique total, autant le contenant est plutôt réussi.

Alors j’ai une petite proposition. Et si on demandait à Everlasting prod de s’associer avec une émission du genre Le dessous des cartes. Je sais que ce vous allez me dire : "le médium, c’est le message". Mais je refuse de croire qu’il n’est pas possible d’avoir des émissions qui soient à la fois poussées, rigoureuses, porteuses de valeurs autres le besoin de richesse ou de "beauté extérieure" et à la fois dynamiques, bien mises en scène, avec des présentateurs qui sont pertinents et impertinents sans être idiots ou limités.

mardi 26 février 2008

Aberrant

Je lis régulièrement les audiences sur le site Tuner.be. Cela me permet de voir quelles sont les tendances en chiffre. Même si on ne peut pas encore parler d’objectivité, cela me semble quand même plus précis que le simple sondage de mon entourage.


Voici ce que j'y ai lu concernant les audiences de dimanche dernier:

RTL TVI se classe en seconde position avec “Louis la brocante” (299 305 téléspectateurs/PDM de 20 %). La Une suit RTL avec “Les Poupées Russes” : 171 056 téléspectateurs, PDM de 11.8 %.

C’est quand même aberrant qu’un excellent film comme celui de Cédric Klapisch se trouve derrière un téléfilm de Louis la brocante.

J’avoue, je suis une fan de Julie Lescaut. Si je dois choisir entre la femme commissaire ou la rediffusion d’un classique, j’opterais plutôt pour la première. Mais Les poupées russes est un film grand public. Le montage est rythmé, recherché. L’image est léchée. Le scénario est de qualité (même si je ne suis pas fan de ses dialogues). La bande son est géniale. Bref… Je ne comprends pas. Quelqu’un m’explique ?

dimanche 17 février 2008

Believe

Nous avons tous besoin de croire en ce que nous faisons, avoir le sentiment que tout a un sens, que notre cause est juste et qu’elle dépasse le m2 qui nous entoure. Mais que se passe-t-il quand, soudain, ça dérape ?

J’avais hier une pensée pour Yves Leterme. Un combat qui dure depuis des mois et des mois. Un problème de santé et boum, les cartes doivent être redistribuées, au plus grand plaisir des amateurs de spéculations.

Départ, accident, décès, mise à l’écart. Ces mots ont une sonorité brutale. Pourtant ils font partie de notre quotidien. Reste une question: quand l’obstacle semble insurmontable, est-il encore possible de le transformer en une simple étape de parcours ?

mardi 12 février 2008

Petite touche de poésie...

J’adore prendre le train. Ne fût-ce que parce que cela me laisse le temps de lire ma gazette en entier. Ce qui n’arrive quasiment jamais pendant une journée normale. Mais ce que j’apprècie plus particulièrement, ce sont les annonces dans le train.

Un jour, à la sortie de la gare de Liège-Guillemins, le train s’est immobilisé. "Mesdames et Messieurs, suite à une avarie à l’allège, le train est à l’arrêt. Il redémarrera d’ici quelques minutes. Veuillez-nous excuser du dérangement." Est-ce que quelqu’un a déjà entendu parler d’une "avarie à l’allège" ?

Pour ne pas vous laisser sur votre fin, sachez que pour sortir de Liège en direction de Bruxelles, il y a une côte que les locomotives ont du mal à monter. Ils ont donc besoin d’une allège pour les pousser. Et visiblement, elle avait une "avarie".

Aujourd’hui, même endroit, mais dans l’autre direction, juste avant d’entrer en gare. "Mesdames et messieurs, suite aux travaux en gare de Liège-Guillemins, nous aurons un retard de 5 minutes. Excusez-nous de cette irrégularité." Les gens normaux, ils auraient utilisé "contretemps", "retard"... Mais pas "irrégularité".

Soyez sûrs que si je parle de tout ça, ce n’est pas pour tourner les annonces dans les trains en ridicule, mais bien pour rendre hommage à la poésie de ces contrôleurs…

jeudi 7 février 2008

Média de demain ?

Quelle forme prendra la télévision de demain? Aurons-nous seulement encore une télévision?

C’est étonnant de voir comme plusieurs pistes sont lancées et explorées. Je regarde depuis quelques semaines les épisodes de Quarterlife. Exactement comme je le ferai sur une télévision classique. J’observe semaines après semaines évoluer de jeunes héros dans leurs amours, leurs carrières, leurs relations, leurs rêves. L’image est léchée, le scénario est (à mon sens) de qualité et les acteurs, plutôt chouettes. Bref, mise à part la durée des épisodes (entre 6 et 10 minutes), c’est une production tout à fait comparable aux séries que nous connaissons. Dés que j’ai un peu de temps à perdre ou que j’ai envie de penser à autre chose, je regarde un épisode.

De son côté, la TSR, la Télévision Suisse Romande, propose de regarder l’une ou l’autre de ses émissions en ligne, comme par exemple, Nuevo.

En Belgique, Pilgrim SPRL a suivi la tendance et propose un site, La Vraie Télévision, sur lequel se trouvent des projets en attente de distribution. Ces programmes sont de qualité et les épisodes, mis régulièrement en ligne.

Je ne connais pas le modèle économique de ces productions. Et je serais très curieuse de savoir comment ça fonctionne et de voir comment tout ça va évoluer. En attendant, j'apprècie et je goûte à toutes ces émissions qui gagnent vraiment à être connues.

mercredi 6 février 2008

Spécialiste de tout

Pouvons-nous être mieux informé d’un événement en vivant de l’autre côté de la planète qu’un habitant qui vit la situation de près ? Par exemple, sommes-nous plus au courant des prochaines élections présidentielles aux USA que certaines américains ?

J’entendais ce matin, qu’une certaine tranche de la population américaine n’avait jamais entendu parler de Barak Obama, tandis que le nom de Clinton leur était familier. Or, chez nous, pour peu qu’on lisent les journaux, qu’on surfe sur le net ou qu’on regarde la télévision, cette campagne pour l’investiture est partout, surtout en ce jour+1 après le Super Tuesday. Il est même possible pour les petits citoyens belges que nous sommes de participer en laisser des messages ou des vidéos sur les blogs des uns et des autres.

D’un autre côté, il y a toujours ce médium entre nous et la situation. En écoutant la radio ces derniers jours, je me disais "Le futur président sera Barack Obama". Et en lisant la presse écrite, je ne pouvais qu’ajouter "mais ce serait une meilleure chose que ce soit Hillary qui est plus expérimentée et qui répond aux questions pendant les meetings". Et les deux médias de laisser clairement paraitre que le prochain président des USA sera démocrate.

Mais finalement, qu’est-ce que j’en sais sinon ce qu’on m’en a laissé percevoir?

mardi 5 février 2008

Le monde bouge

Les gens m’énervent. Vous bossez à fond sur un projet sans que personne ne vous aide. Arrivé à la dernière étape, les critiques pleuvent et hors de question de vous laisser le droit de décider, parce que, ne l’oublions pas, le projet est collectif.

Je coordonne un périodique dont les thèmes tournent surtout autour des médias. Pour trouver les sujets, je lis énormément, je regarde la télévision, je passe du temps sur les sites internet, donc je consomme ces médias avec, le plus possible du moins, un regard critique. Et "critique", ça ne veut pas dire négatif.

Mais comme il est de bon ton de démontrer que le petit écran "manipule" ses publics, il m’arrive de me retrouver face à des gens qui n’ont pas la télévision, mais qui se permettent de la diaboliser haut et fort.

Dimanche, j’ai les trois derniers épisodes de Desperate Housewife sur RTL-TVI, comme 500.000 de mes concitoyens belges. Et vous savez quoi, je ne me sens pas manipulée, ni pervertie parce que j’apprécie ce divertissement.

mardi 22 janvier 2008

Brutales

La mort a ce caractère définitif qui rend les choses si brutales. J’ai perdu en moins d’une semaine deux personnes que j’aimais. Deux filles qui avaient plus ou moins mon âge. Choquant. Morbide. Devant ce qu’on appelle l’éternité, nous sommes appelés à d’avantage d’humilité. Aucun mot ne peut expliquer notre douleur, ce sentiment de vide entremêlé de rage et de fatigue intense. Pourtant ce besoin de poser sur le papier ma violence me semble inéluctable.
L’une avait été proche pendant mon adolescence. J’ai rencontré l’autre alors que je devenais une adulte. Deux pertes. Pour moi, pour les gens que j’aime, pour les gens qui les aimaient.

mardi 15 janvier 2008

Georges et les secrets de l'univers

J’ai été libraire en littérature de jeunesse pendant quelques mois. Une période courte mais qui m’a permis de découvrir un monde tout à fait passionnant. Aussi je n’hésite jamais à me replonger dedans dés que j’en ai l’occasion. Dans la littérature de jeunesse, il y a évidemment différents publics, des enfants en bas âge aux jeunes adultes en passant par les adolescents boutonneux (dont j’ai aussi fait partie).Et écrire pour un ado n’est certainement pas ce qu’il y a de plus facile, parce que non seulement l’histoire doit tenir la route et ne pas être trop simpliste, mais elle doit être suffisamment claire pour être accessible.

Ces vacances-ci, j’avais pris la résolution de lire Une brève histoire de temps de Stephen Hawking (je n’ai pas encore abonné, quand même), mais j’ai vu en libraire que ce brillant scientifique avait écrit en collaboration avec sa fille, Lucy, un roman pour ado, Georges et les secrets de l'univers. Livre que je me suis empressée de lire.

Outre le fait que le bouquin est plutôt chouette à lire, j’apprécie particulièrement cette démarche. Le fait qu’un physicien de cette envergure prenne le temps de vulgariser ses propos pour les rendre accessibles à tous mérite largement d’être souligné. Loin de l’élitisme des milieux universitaires, il nous emmène au cœur de l’univers entre les trous noirs (dont on peut sortir après y avoir été aspiré), la ceinture de saturne et ses nombreuses lunes… Une excellente façon de se replonger dans la cosmologie sans se prendre la tête.

samedi 12 janvier 2008

Dimanche, 7h du matin


Nous sommes rentrés de Nouvelle-Zélande ce vendredi. Dans les choses qui m’ont marquée depuis le retour :




  • 2 * 12 heures en avion (Auckland/HongKong, puis Hongkong/London), ça ne fait pas aimer les gens.
  • C’est dur de passer de l’été même d’un climat maritime à l’hiver en moins de 36 heures.
  • Coïncidence plutôt malheureuse, le jour de notre retour, nous avons appris le décès de Sir Edmund Hillary. Néo-zélandais de son état, il était le premier homme à avoir atteint le sommet l’Everest. A Dunedin, nous avons eu l’occasion de visiter The Hall of Fame, sorte d’exposition qui retrace les grands exploits sportifs des Kiwis. Ce qui nous a permis de réaliser à quel point ces vedettes issues de l’autre côté de la planète nous sont inconnues. Comme quoi, même à l’heure d’aujourd’hui où nous avons accès à des informations des quatre coins du monde, la presse reste quand même principalement locale.
  • Le décalage horaire, ça tue (on est dimanche, je suis réveillée depuis 5h du matin).
  • La politique belge n’a pas vraiment changé depuis 3 semaines.
  • Décidément, sur un plan purement journalistique, Nicolas Sarkozy est vraiment très intéressant.

vendredi 11 janvier 2008

I do speak (Post-NZ*)

J’ai passé 10 mois en Irlande il y a quelques années. L’un de mes objectifs était d’apprendre l’anglais. J’avais l’impression en partant de là que je comprenais pas mal de choses, mais que mon niveau était loin d’être bon. Après ces trois semaines en Nouvelle-Zélande, j’ai pu me rendre compte que mon niveau était loin d’être mauvais mais néanmoins toujours insuffisant. Comprendre les conversations ou les informations qui m’étaient transmises personnellement ne m’a pas posé problème, mais dès qu’une personne prenait la parole pour un groupe, j’avais l’impression de ne capter qu’un mot sur deux. En d’autres termes, je suivais suffisamment les choses pour me rendre compte que je comprenais tout de travers... Autant dire qu’à certains moments, je n’en touchais pas une. Et l’on se sent idiot dans ces cas-là.


Les langues sont plus faciles à apprendre pour certains que pour d’autres. Mais avec ce voyage, je me suis rappelée à quel point communiquer dans une langue que l’on ne maîtrise pas peut être une source de frustration. Se sentir nul de ne pas être compris et de ne pas comprendre, devenir extrêmement susceptible quand l’autre ne fait aucun effort, être ridicule parce qu’on a compris le contraire ou parce qu’on redemande plusieurs fois les informations, etc.

Plus que jamais, je suis persuadée qu’apprendre les langues, c’est ouvrir son esprit à une autre manière de penser. L’humilité, la patience, l’envie d’apprendre, d’aller vers l’autre restent indispensables. Et ce, quelle que soit la langue.

Post-NZ*: Billet écrit en Nouvelle-Zélande, mais posté à mon retour.

Les Sounds (Post-NZ*)


Je ne le dirai jamais assez: la Nouvelle-Zélande est un pays magnifique. Des paysages à tomber par terre, un respect pour la faune et la flore évident, des habitants accueillants et chaleureux. Devant tant de beauté, les mots ne sont pas toujours suffisants, surtout quand il s’agit de décrire les Doubtful Sound.





Post-NZ*: Billet écrit en Nouvelle-Zélande, mais posté à mon retour.

L’humour kiwi (Post-NZ*)

La rivalité entre les pays voisins est une chose qui existe partout dans le monde. La Nouvelle-Zélande n’échappe pas à la règle. Face au géant australien, elle répond avec l’humour qu’on lui connait et ce mélange particulier de fierté et d’humilité. Exemple: la Pavlova, un gâteau fait de meringue et de crème fraiche dont l’origine est revendiquée par ces deux pays de l’Océanie au point où c’est véritablement devenu une blague entre les kiwis et leurs voisins. (Pour ma part, je suis aussi sure du caractère néo-zélandais de ce gâteau que de la nationalité belge de Mauranne, mais je ne suis pas très objective.)

En parlant de l’humour kiwi, il est vraiment à tomber par terre. Entre les “Look out, Ice” transformé entre “look out, Mice” ou ce panneau routier photographié entre la ville de Gore et celle de Clinton, il y a cette manière d’annoncer les choses. Un petit exemple, juste pour la route, un des chauffeurs du car près des Doutbful Sound était en train de pousser une charrette pleine de bagages au milieu des touristes tout en criant: “Take care, I’m driving this the first time of my life...”



Post-NZ*: Billet écrit en Nouvelle-Zélande, mais posté à mon retour. Internet n'est peut-être pas si répandu finalement.

vendredi 4 janvier 2008

The Road 6

Le territoire de la Nouvelle-Zélande est pratiquement aussi grand que celui de la France, mais il est beaucoup plus étendu sur la longueur. Aussi les paysages peuvent varier du tout au tout que l’on soit au nord ou au sud. De plus, les chaînes de montagnes étant parfois très proches de la mer (les glaciers Franz Josef et Fox ne sont qu’à quelques kilomètres de la mer de Tasman), il est possible de passer un col et de découvrir une végétation et un climat tout à fait différents de l’autre côté.

Les kiwis n’hésitent pas à mettre en valeur ce patrimoine naturel, mais ce n’est jamais au dépend de l’environnement. La route 6 allant de Punakaiki à Queenstown, l’une des plus belles du monde, sillonne véritablement The Southern Alps. Vu la largueur de la route, il est plutôt dangereux de s’y arrêter. Mais lorsqu’il y a un point de vue intéressant, les néo-zélandais ont souvent prévu un petit parking sur le côté, des indications et des sentiers pour se rendre à pied à des cascades magnifiques ou à des points d’eau turquoise.



Autre point, la sécurité. Si la Nouvelle-Zélande s’est fait remarquée pour ses activités à sensations fortes (le Bungy, le Sky-dive, le Rafting ou encore le saut en parachute), le pays a néanmoins un taux très faible d’accident. Il semble clair que si les kiwis ont véritablement une fascination pour l’extrème, ils n’en sont pas pour autant devenus inconscients.

mercredi 2 janvier 2008

The Pancake Rocks

Une des manières de découvrir une culture est de s’attarder un peu sur la gastronomie. Dans l’ensemble, la nourriture kiwi est plutôt riche. Elle rassemble en fait beaucoup d’influences, qu’elles soient asiatiques (il y a pas mal de restaurants asiatiques surtout dans les villes comme Auckland ou Wellington) ou européennes. Mais, de manière générale, chaque restaurateur va toujours cuisiner avec des ingrédients qu’il a à portée de main. Je l’ai lu dans un guide, mais cela s’est vérifié dans chacun des restaurants où nous avons mangé. Une nourriture peut-être pas toujours très fine, mais souvent savoureuse et généreuse.

Il y a beaucoup de petits snacks et de bars un peu partout. Le service y est toutefois un peu particulier, sans être forcèment efficace. Le client prend ce qu’il désire sur tout le long d’un comptoir dans des vitrines tantôt chaudes, tantôt froides. Une fois devant la caisse, il peut commander en plus un plat préparé, comme par exemple, un Steak Hamburger. Il reçoit alors un numéro qu’il doit poser sur sa table. Quand le plat est prêt, un serveur cherche dans la salle le numéro que le client a reçu et depose devant ce dernier ce qu’il a commandé. Pour peu que la salle soit grande, autant dire que le serveur peut mettre un certain temps avant de trouver devant qui il doit déposer l’assiette.

À noter que si nous avons des “Point Chaud” chez nous en Belgique, en Nouvelle-Zélande, il y a les “Subway”. Ce n’est pas encore le McDonald’s (présent lui aussi sur l’île, mais en nombre restreint), puisque ce sont surtout des sandwiches avec crudités qui y sont vendus, mais on n’en est pas très loin.

Dernière chose, si la vie dans l’ensemble est un peu moins chère ici (merci l’Euro fort !), les snacks n’hésitent pas à demander 15% de plus les jours fériés. En tant que vacancière, je ne suis pas forcèment heureuse de payer plus, mais la démarche me paraît plutôt cohérente.

mardi 1 janvier 2008

Kaiteriteri

Bain de foule et bain de mer.

Kaiteriteri est avant-tout une baie magnifique qui borde la Abel Asman National Reserve. Par bateau uniquement il est possible de quittier cette foule de touristes et de rejoindre les différentes petites criques dans la réserve même, chacune de ces plages étant plus paradisiaque que la précédente.

Sur les plages, aucune poubelle mais aucun déchet non plus. Les néo-zélandais sont définitivement plus respectueux de la nature que nous. Dans la réserve, des petits chemins bien tracés longent la côte, nous faisant découvrir une végétation verdoyante.