dimanche 30 septembre 2007

Vous avez dit "responsabilité" ?

Oui, quand on publie un article, quand on diffuse un film, quand on poste un commentaire, on est responsable de ce qu’on signe. Cela implique une certaine déontologie et une grande rigueur. Chaque mot, chaque image doivent être pensés et soupesés. C’est un contrat tacite entre le lecteur (ou le spectateur ou l’auditeur) et l’éditeur.

Quand un personne vient se plaindre d’un article parce qu’elle s’est sentie oubliée ou heurtée, nous nous devons de l’écouter et de vérifier si cette plainte est justifiée. En contrepartie, le plaintif doit accepter que nous devons travailler en toute indépendance et que nous avons le droit de simplement répondre : « non, je ne ferai pas d’erratum, ni de rectificatif ». La plupart des rédacteurs qui m’entourent sont de gens de qualité et les gens qui se plaignent sont le plus souvent (d’après mon expérience) des gens qui se prennent le chou pour pas grand chose.

Rien à voir avec mon petit coup de gueule. Mais c’est d’ailleurs comique de voir que ceux qui débutent en tant que rédacteur ou réalisateur se rendent compte de la responsabilité qu’ils ont vis à vis de ce qu’ils produisent et le disent. C’est ce qu’a fait Sandrine Bonnaire lors de sa conférence de presse aujourd’hui au festival de Namur à propos de son documentaire Elle s’appelle Sabine, un film sur sa sœur autiste dont l’objectif est de revendiquer plus de places dans des centres d’accueil adaptés pour ces personnes qui ne peuvent plus être prises en charge par leur famille.

samedi 29 septembre 2007

Semaine thématique

Je suis au Festival International du Film Francophone à Namur cette semaine. Je continue tant bien que mal à suivre l’actualité de notre beau pays. Mais pour mon séjour dans la capitale de la Wallonie, je préfère lancer mes petites coups de gueule sur le monde de la presse puisque, grâce au festival, j’ai pu reprendre ma casquette de journaliste pour une semaine.

Hier, j’ai interviewé Benoît Mariage… Et je peux vous assurer que c’est un type charmant. Mais voilà, quand on présente un film dans lequel joue Benoît Poelvoorde, on monte en notoriété. Alors j’ai été casée juste avant une autre émission et juste après une autre interview. Avant que je ne commence, on me précise « 10 minutes, pas plus ! ». Heureusement, notre beau cinéaste belge m’accueille super gentiment. Tout aurait été super si soudainement, l’attaché de presse ne m'avait pas lancé un regard genre « mais-vous-croyez-vraiment-qu’il-est-gentils-parce-qu’il-vous-apprécie ? ». Alors quand il vous propose de continuer l’interview pendant le maquillage juste avant l’émission suivante, mais vous lui dites « merci beaucoup » (avec un regard genre bien-sur-que-j’adorerais-continuer) et vous le laissez quand même aux journalistes suivants.

Alors, ce n’est pas un coup de gueule contre les attachées de presse, parce qu’elles font leur boulot du mieux qu’elles peuvent. Mais contre la frénésie qui entoure ces personnalités connues. Une interview presse écrite sur un film en 10 minutes ne peut pas donner beaucoup plus que ce qu’il y a dans le dossier de presse. Alors prenez conscience qu’on ne peut produire de la qualité qu’en se donnant les moyens. Avoir une durée correcte d’interview, ça aide.
Par ailleurs, Cow-Boy, c’est vraiment un super film (j’ai dessus écrit dessus pour le quotidien du festival, dés que j’ai trouvé le lien de mon article, je le poste). Foncez le voir dés la première semaine de sortie en salle, parce que c’est sur la base de cette semaine-là que la durée de vie du film en salle sera établie. En d’autres termes, soutenir un film, c’est aller le voir dés sa sortie.

jeudi 27 septembre 2007

Haa, ces francophones…

Hier à la première séance plénière de la Chambre devait se dérouler le houleux débat autour de la scission de l’arrondissement électoral Bruxelles-Hal-Vilvorde. Tous les partis flamands avaient insisté pour que la question soit traîtée en urgence au point de se montrer unis devant les quelques couacs du front francophone (s’il existe encore). Huit propositions de loi devaient être examinées. Pour accélérer le mouvement, mêmes les partis de l’opposition flamande se sont montrés hyper concis. Jusqu’au moment où les francophones ont joué de leur plus grande entourloupe : C’était la Fête de la Communauté française le lendemain…

De nombreux parlementaires étaient attendus au Botanique ou à la Cocof. Le président de la commission, le très courtois Peter De Crem, a alors accepté que la séance se clôture à 17h. Le grand débat est donc suspendu jusque mercredi prochain.

Ils sont un peu mesquins quand même ces francophones…

Linéaire ou non linéaire

RTL Group l’a visiblement bien compris. Pour augmenter son public, il faut diversifier l’offre. Après Club RTL, PlugTV, Mint, etc., RTL remet le couvert et se lance dans le média non linéaire. Entendez par "linéaire", un média qui diffuse ses programmes à la queue leu leu (genre la télévision ou la radio) et par "non linéaire", un média dont le téléspectateur (ou l'auditeur) peut choisir le moment où il visionne ou écoute (TV à la demande, Internet, Podcast, etc.).

Mesdames et Messieurs, voici une nouvelle version de Dailymotion ou YouTube à la sauce RTL : Youmaketv.be.

Trêve de plaisanteries. Pourquoi je parle de ça ? Et bien, parce que les rumeurs courent et nous disent que, d’ici 10 ans, il n’y aura plus de médias linéaires. Attention, ce discours ne vient pas de n’importe qui : les membres du CSA, ces sages qui ont récemment fêté les 10 ans d’existence du conseil.

Je suis encore très jeune. Mais j’ai quand même l’impression que faire une sélection d'émission ou de programme est un métier. Ce n’est pas parce que le disque est devenu accessible et écoutable partout que tout le monde est devenu son propre programmateur-musique et que la radio n’a plus été écoutée.

La télévision et la radio ont encore de beaux jours devant eux à deux conditions : que les moyens leur soient encore consacrés et qu’ils se battent pour que la qualité de leurs programmes fassent la différence avec le non linéaire.

lundi 24 septembre 2007

J'avoue

L’année passée, j’ai suivi toute la première saison de Septième Ciel Belgique. Je le confesse, j’aimais bien… Donc pas de raison de ne pas suivre la seconde saison cette année. Le premier épisode sera diffusé demain.

Entre temps, j’ai eu l’occasion de lire plusieurs articles à ce sujet. Je suis quand même sidérée de voir que les producteurs n’ont absolument plus peur de révéler leur recette, sans honte aucune. Alors, nous avons un black, un beur, un beau quadragénaire, une jeune et tendre héroïne romantique. De l’ado à la ménagère de cinquante ans, chaque public aura son idole. Il y aura du sexe (et oui!), de la tendresse, de l'humour, une touche de suspens... Attention, l'honneur est tout de même sauvé: la productrice de l’émission, Arlette Zylberberg, a affirmé qu’elle ne voulait quand même pas tombé dans les clichés. C’est trop aimable…

Plus qu’à espérer que le côté surréaliste belge sera quand même présent pour affirmer notre identité audiovisuelle.

vendredi 21 septembre 2007

Petite histoire

La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme a organisé une exposition au sein de la galerie Louise à Bruxelles. Objectif de l’événement : dénoncer les abus de la psychiatrie. Certaines planches expliquent les mêmes désastreuses conséquences de cette discipline soi-disant médicale à partir de l’air nazie…

Bon, et si on arrêtait de rire une seconde ?

Quelques personnes se sont intéressées à la mi-septembre d’un peu plus près à cette "commission" pour découvrir qu’il s’agit d’une branche directe de l’église de Scientologie qui est condidérée dans plusieurs pays comme une secte. La personne responsable de la galerie s’est offusquée en disant qu’elle croyait que c’était une "ligue pour les droits de l’homme". Elle avait même consenti un prix préférentielle sur la location de l’endroit. Aujourd’hui, elle ne sait pas très bien comment rompre le contrat. Le bourgmestre d’Ixelles, Willy Decourty s’est aussi penché sur la question et pas de chance !, c’est un lieu privé, ce n’est pas de son ressort. En attendant, cette exposition invite le visiteur à s’inscrire pour suivre l’actualité de cette "commission" et pourquoi pas, se faire recruter sur le chemin de la Scientologie.

jeudi 20 septembre 2007

Ceux qui ne savent rien faire enseignent

Cette phrase m'est parvenue par un film monté par mes étudiants. C'est exact que ma première mission est d'enseigner et que c'est très confortable. C'est gai de donner cours, d'avoir l'impression qu’on en sait plus que ceux qui sont devant nous. On se sent utile, on a une place préférentielle dans le groupe. Surtout dans mon cas, puisque mes étudiants pour la plupart sont plus âgés que moi.

Ceux qui ne savent rien faire enseignent.

Si ce n'est qu'une rhétorique, une formule facile pour enfoncer les enseignants, elle met au grand jour une situation qui n'est pas des plus heureuses. Il arrive trop souvent que les "enseignants" soient en décalage avec la matière qu'ils enseignent. Je ne parle pas de mathématique ou de français, mais des formations données à des adultes ou des jeunes adultes. Il y a de tels budget alloués par la Région Wallonne ou la Communauté française à la formation qu'il est facile aujourd'hui pour un informaticien peu doué de se retrouver à former des gens (moins fort que lui en informatique) dans des centres de formation professionnelle ou au même au Forem. Idem pour le "jobcaoching". Combien d'entretiens d'embauche ont passé les "accompagnants" dans la recherche d'emploi? Sont-ils vraiment en contact constant avec le monde du travail? Suivent-ils de près l'actualité des entreprises?

Sans compter le fait que dans les hautes écoles, la Communauté française ne fait rien pour encourager ses professeurs à pratiquer leur premier métier (c'est presque le contraire).

Si on enseigne, on se doit de continuer à pratiquer notre art, de rester en contact avec le milieu de la profession en question. Et ceux qui nous encadrent devraient nous y pousser.

mardi 18 septembre 2007

L'épinglé

J'aime bien lire les "épinglés" de La Libre Belgique. En général, je trouve que c'est piqué juste là où ça fait mal. Mais ce matin, celui que j'ai lu m'a un peu refroidie. En fait, il est intitulé "Allez vous faire foutre!", dit Yves Leterme à la RTBF. Grosso modo, il est expliqué que notre peut-être futur premier ministre a décidé de boycotter les antennes de notre chaîne publique parce qu'il s'est senti insulté par un journaliste qui insistait lors d'une interview à propos du deal "pour les écoliers francophones". Le texte évoque également une éventuelle rancoeur du candidat CD&V contre le journaliste de la RTBF pour qui il avait chanté la Marseillaise au lieu de la Brabançonne.

J'ai vu le reportage de Christophe Deborsu où Yves Leterme chante en effet la Marseillaise quand on lui demande de chanter la Brabançonne. Honnêtement, si le journaliste s'est senti fier d'avoir "coincé" l'homme politique, il a eu tort.

La gaffe de Leterme est énorme. Et, je peux me tromper, je suis sûre qu'il s'en mord les doigts. Quand on a sa position politique, on a l'obligation de se surveiller d'avantage. Mais quant à nous, nous devons être capables de prendre un peu de recul et apprécier l'acte pour ce qu'il est. Ce n'est pas une provocation, mais une vraie gaffe. Un discours sépariste est quand même plus inquiétant que ce genre d'anecdocte. Mettre de l'huile sur le feu pour si peu, je trouve ça inutile.

S'il s'avère que le CD&V a décidé de ne plus s'exprimer sur les antennes de la RTBF, il y aura vraiment de quoi avoir peur.

lundi 17 septembre 2007

Qu’en penser ?

Peut-on être objectif quand son compagnon (ou son mari) appartient à une classe relevant d’un autre pouvoir ?

Je reste persuadée (et je ne suis pas la seule) que la démocratie repose sur le principe de la séparation des pouvoirs. Je les compte au nombre de quatre : le pouvoir exécutif, le législatif, le judiciaire et la presse. Chacun son rôle, chacun sa place. Et de préférence, pas de copinage entre eux. Sinon apparaissent le clientélisme (c’est le cas de le dire), le marchandage, les arrangements, etc… et les clés du pouvoir se retrouvent entre quelques mains. Ce qui nous laisse, nous, les citoyens, sur le quai au moment où le train des décisions se met en marche.

Alors quand la société des journalistes de France 3 demande le retrait de la grille du débat politique Duel sur la 3 mené par Christine Ockrent (Madame Bernard Kouchner), ne peut-on pas considérer cette demande comme légitime ?

Peut-être que Madame Kouchner est totalement intègre et qu’un jugement est vite établi. Mais il me semble que les barrières doivent être claires. De la même façon qu’il est, toujours selon moi, inquiétant de constater que le président français a tellement d’amis et que (dans une moindre mesure) les nominations et promotions au sein de notre RTBF restent, aux dernières nouvelles, toujours politisées.

vendredi 14 septembre 2007

Madame Nee


Déjà avec des titres comme La guerre des Belges, les médias français m’énervaient. Cette espère de condescendance avec laquelle les journalistes de l’hexagone parlent de nous comme si on était des monstres de foire. Et vas-y que je te simplifie un truc, et que je suis imprécis sur un autre… Et la dernière en date : Joëlle Milquet, parce qu’elle est devenue la Madame Nee, est invitée sur le plateau de On a tout essayé de Laurent Ruquier. Non, mais vous y croyez vraiment ?

Et nos voisins sont trop bons avec nous, parce qu’au départ, il était question de la faire passer ce soir entre des rugbymen et James Blunt. Puis ils se sont dits que, deux minutes pour parler de la crise en Belgique, c’était peut-être un peu trop peu. Alors ils vont les faire venir plus tard. Que de bonté…

où va-t-on?

Hier soir, je regardais l’émission des guignols. PPDA, dans son flegme habituel, annonçait la montée du prix du baril de pétrole, soit à près de 80$ le baril. Honnêtement, je croyais que c’était une blague, vu que je n’en avais pas entendu parler ailleurs. Et ce matin, en ouvrant mon quotidien (c’est le cas de le dire), je vois que l’information est confirmée.

80$, le baril de pétrole !

Ce qui est hallucinant, c’est que lorsqu’il a dépassé la barre symbolique des 50$ l’année passée, les journaux titraient l’info en Une. Il y avait, à mon sens, un certain climat d'inquiétude. D’où a notamment découlé l’opération du chèque mazout et tout ce qui s’en suit. C’est peut-être juste une impression de ma part, mais il me semble qu’aujourd’hui, alors que le prix du baril de pétrole a doublé depuis trois ans (août 2004 : 37,99$), l’information passe trop discrètement.

Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ?

jeudi 13 septembre 2007

Pauvre Ismaël...

(Petite réflexion ce matin qui n’est pas de moi mais qui mérite sincèrement sa place. )

Il est très étonnant de voir que la ministre présidente de la Communauté française, socialiste de son état, utilise une image biblique pour parler des déclarations de Yves Leterme dans le journal pour les jeunes de Ketnet (VRT) : Le baiser de Judas.

Alors faire du marchandage (soi-disant le refinancement des écoles francophones contre des réformes institutionnelles), c’est un baiser de Judas.

Voyons...

  • Quand on drague Ecolo et Groen ! pour composer une tripartite, c’est les Noces de Cana ?
  • Le lynchage médiatique, c’est le sacrifice de Ismaël, fils unique d’Abraham ?
  • Quand on quitte le CDh pour aller vers le MR ou inversement, c’est le retour du fils prodige ?

mardi 11 septembre 2007

Manif's

Il y a près de 400 manifestations revendicatives par an dans notre capitale. Je le sais, j'ai réalisé un documentaire sur le sujet et c'est Roland Van Reusel himself qui me l'a dit. Il y en a de toutes sortes: les sans-papiers, les pêcheurs européens qui débarquent au rond-point Schuman, les défenseurs du logiciel libre, les syndicats, les altermondialistes. Mais finalement, très peu d'entre elles sont reprises dans les médias.

On pourrait croire que plus le nombre de participants est grand, plus les médias ont tendance à parler de ces manifestations. Mais ça ne se passe pas exactement comme ça. En général, j'ai constaté que le caractère exceptionnel d'une manifestation prime sur le reste. Si demain, Green Peace décide de peindre en vert le Berlaimont, ce sera dans la presse. Parallèlement, s'il y a quelques milliers de travailleurs du secteur non-marchand devant le cabinet du ministère des Affaires Sociales et de la Santé Publique, il n'y a aucune certitude quant au fait que cela apparaisse dans les journaux.

Tout pour dire ceci: lorsque les partis extrémistes annoncent une manifestation (interdite en plus par la ville) contre la prétendue islamisation de l'Europe le 11 septembre devant le parlement européen, il n'y a rien qui m'agace plus que de constater qu'il y a plus de journalistes et de policiers que de manifestants. Et quand le sujet fait la Une des journaux le soir, que plusieurs reportages sont consacrés à l'événement, que les faits sont expliqués partout, que la parole est donnée à des gens comme Philippe Dewinter, j'ai qu'une chose à dire: Journalistes, avez-vous donc si peu de jugeote pour vous laisser manipuler de la sorte?

dimanche 9 septembre 2007

Ceci n'est pas une fiction

Un milliardaire, auteur de plusieurs exploits sportifs et détenteur de plusieurs records du monde, a disparu la semaine dernière dans le désert du Nevada. Des secouristes ont été envoyés sur place pour fouiller les 29 km² de sable. Google a mis à leur disposition ses images satellites pour retrouver cet homme âgé de 63 ans. Mais nous sommes toujours sans nouvelles de lui.

Autant il y a certains films pour lesquels on peut se demander si les scénaristes ne débordent pas trop d'imagination (ou le contraire), autant la réalité peut parfois être encore plus hallucinante. Notre héros s'appelle Steve Fosset. Si on était dans une fiction, il aurait certainement simulé sa disparition pour rejoindre une communauté d'extraterrestres pour prendre les premiers contacts avec cette autre civilisation.

Qui sait, ceci n'est peut-être pas une fiction...

jeudi 6 septembre 2007

Les Trendy Trentenaires

J'ai rencontré il y a peu de temps des membres d'une tribu plutôt sympathique: des Trendy Trentenaires. Pour les décrire en quelques mots (histoire que vous puissiez les reconnaitre facilement):
  • Ils sont beaux (et oui, c'est une condition incontournable).
  • Ils parlent beaucoup et fort.
  • Ils sont dynamiques et font des "jobs" passionnants.
  • Rarement couche-tôt, ils fréquentent des stars qu'ils appellent par leurs prénoms (ou plutôt leurs petits noms).
Adolescente, je rêvais d'intégrer cette tribu magique. Aujourd'hui, je me rends juste compte que je vis sur une toute autre planète:
  • J'aime me coucher et me lever tôt.
  • Ma préoccupation du week-end est de savoir si je vais pouvoir tondre la pelouse entre les gouttes de pluie et de prier en passant mon doigt sur les meubles en espérant qu'il n'y ait pas trop de poussière ( et que je ne sois vraiment obligée de nettoyer la maison).
  • Je passe moins de temps devant mon miroir à examiner mon aspect physique qu'à dénoncer les félonies de l'humanité à coup de speech où je répète les phrases bien trouvées (histoire que je puisse les ressortir à un moment opportun. Ce qui n'arrive jamais, évidemment...).
  • Mon défi de 2007 est de faire pousser du persil dans une jardinière.
  • Et mon fantasme le plus avoué est de faire un jour un top horaire sur les antennes d'une radio. (Comment ça, mon cas est préoccupant?)
Autant de raisons qui me poussent à croire que je ne serai jamais une Trendy Trentenaire. Quoi qu'il me reste encore 5 ans...

McDo dans l'humanitaire?

Alors comme ça, McDonald va faire du commerce équitable… Si, si, je l’ai lu ce matin dans La Libre. "McDonald’s surfe sur la vague du produit équitable et durable depuis le début des années 2000. Les choses concrètes se sont mises en place progressivement. Dernière application : la filière du café. (Etc.)" Grosso modo, la société de fast food s’associe avec une ONG du nom de "Utz" pour travailler avec des cultivateurs du Brésil et du Honduras. Compris dans le pack, on retrouve également du social (formation, accès aux soins de santé, éducation des enfants) et de l’environnemental (gestion des eaux usées, de la forêt, etc).

Le clown McDo oublierait-il que le commerce équitable, c’est une philosophie qui comprend à la fois la production et la vente ? À quoi ça sert de ne plus exploiter un (probablement infime) pourcentage de ses producteurs si c’est pour mieux abuser de ses vendeurs d’un autre côté ?

Qu’ils mettent en place une vraie politique envers leurs travailleurs au lieu de soigner leur image de "gentils". L’objectif de McDo, c’est de faire du profit. Ou alors, qu'ils expliquent à leurs actionnaires qu'ils se lancent dans l’humanitaire et que, désormais, tous leurs dividendes seront reversés pour une ONG un peu plus connue (et reconnue) que "Utz", dont personnellement, je n’avais jamais entendu parler.

Et surtout, qu'ils cessent de jouer les moralisateurs en se la jouant "commerce équitable" ou alors qu'ils proposent des contrats un peu plus solides aux caissiers de leurs restaurants !

lundi 3 septembre 2007

Peut-être, voire bientôt...

Devinez quoi: Notre explorateur s'est enfoncé dans la jungle politique belge et a longuement consulté le plus vert des jeunes politiciens. (Absolument, en politique, on reste jeune en dessous de 45 ans!)

Et alors, me direz-vous? Il semblerait que notre Orange Bleue murisse pour devenir une Jamaïquaine...

Autant je trouve que, pour la dénomination des "sauveurs" du gouvernement belge, il n'y a pas beaucoup d'effort (ils finissent tous en "eur"!), autant je suis toujours admirative devant l'imagination des journalistes à trouver de superbes noms pour toutes les coalition possibles. L'Arc en ciel, la Violette, l'Olivier, l'Orange Bleue. Maintenant, la Jamaïquaine. Quoi que, vu l'ambiance actuelle, c'est vrai que l'image d'un jamaïquain ne s'impose pas forcement...