samedi 29 septembre 2007

Semaine thématique

Je suis au Festival International du Film Francophone à Namur cette semaine. Je continue tant bien que mal à suivre l’actualité de notre beau pays. Mais pour mon séjour dans la capitale de la Wallonie, je préfère lancer mes petites coups de gueule sur le monde de la presse puisque, grâce au festival, j’ai pu reprendre ma casquette de journaliste pour une semaine.

Hier, j’ai interviewé Benoît Mariage… Et je peux vous assurer que c’est un type charmant. Mais voilà, quand on présente un film dans lequel joue Benoît Poelvoorde, on monte en notoriété. Alors j’ai été casée juste avant une autre émission et juste après une autre interview. Avant que je ne commence, on me précise « 10 minutes, pas plus ! ». Heureusement, notre beau cinéaste belge m’accueille super gentiment. Tout aurait été super si soudainement, l’attaché de presse ne m'avait pas lancé un regard genre « mais-vous-croyez-vraiment-qu’il-est-gentils-parce-qu’il-vous-apprécie ? ». Alors quand il vous propose de continuer l’interview pendant le maquillage juste avant l’émission suivante, mais vous lui dites « merci beaucoup » (avec un regard genre bien-sur-que-j’adorerais-continuer) et vous le laissez quand même aux journalistes suivants.

Alors, ce n’est pas un coup de gueule contre les attachées de presse, parce qu’elles font leur boulot du mieux qu’elles peuvent. Mais contre la frénésie qui entoure ces personnalités connues. Une interview presse écrite sur un film en 10 minutes ne peut pas donner beaucoup plus que ce qu’il y a dans le dossier de presse. Alors prenez conscience qu’on ne peut produire de la qualité qu’en se donnant les moyens. Avoir une durée correcte d’interview, ça aide.
Par ailleurs, Cow-Boy, c’est vraiment un super film (j’ai dessus écrit dessus pour le quotidien du festival, dés que j’ai trouvé le lien de mon article, je le poste). Foncez le voir dés la première semaine de sortie en salle, parce que c’est sur la base de cette semaine-là que la durée de vie du film en salle sera établie. En d’autres termes, soutenir un film, c’est aller le voir dés sa sortie.

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