dimanche 30 septembre 2007

Vous avez dit "responsabilité" ?

Oui, quand on publie un article, quand on diffuse un film, quand on poste un commentaire, on est responsable de ce qu’on signe. Cela implique une certaine déontologie et une grande rigueur. Chaque mot, chaque image doivent être pensés et soupesés. C’est un contrat tacite entre le lecteur (ou le spectateur ou l’auditeur) et l’éditeur.

Quand un personne vient se plaindre d’un article parce qu’elle s’est sentie oubliée ou heurtée, nous nous devons de l’écouter et de vérifier si cette plainte est justifiée. En contrepartie, le plaintif doit accepter que nous devons travailler en toute indépendance et que nous avons le droit de simplement répondre : « non, je ne ferai pas d’erratum, ni de rectificatif ». La plupart des rédacteurs qui m’entourent sont de gens de qualité et les gens qui se plaignent sont le plus souvent (d’après mon expérience) des gens qui se prennent le chou pour pas grand chose.

Rien à voir avec mon petit coup de gueule. Mais c’est d’ailleurs comique de voir que ceux qui débutent en tant que rédacteur ou réalisateur se rendent compte de la responsabilité qu’ils ont vis à vis de ce qu’ils produisent et le disent. C’est ce qu’a fait Sandrine Bonnaire lors de sa conférence de presse aujourd’hui au festival de Namur à propos de son documentaire Elle s’appelle Sabine, un film sur sa sœur autiste dont l’objectif est de revendiquer plus de places dans des centres d’accueil adaptés pour ces personnes qui ne peuvent plus être prises en charge par leur famille.

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