jeudi 15 novembre 2007

Déni de démocratie ?

Scandale et re-scandale dans notre petit monde politique belge. Après que les politiques flamants aient voté sans les francophones la scission de BHV, voilà qu’un des leurs, le ministre des Affaires Intérieurs refuse la nomination de trois bourgmestres de la périphérie bruxelloise, ceux de Wezembeek-Oppem, de Crainhem et de Linkebeek. Marino Keulen a donc marché sur notre belle démocratie (ou devrais-je particratie ?). Tout le monde crie au viol ou presque…

D’accord, la situation en Belgique est délicate. Mais quand Marino Keulen dit qu’il a pris une décision juridique et non pas politique, cela se justifie. Pourquoi, au nom d’un contexte de crise, les francophones ne peuvent-ils pas comprendre qu’il y a des lois et qu’elles doivent être respectées ?

Alors par rapport à leur non-nomination, je comprends qu’il y ait un sentiment d’injustice parce que ces personnalités politiques ont été élues par la majorité de leurs concitoyens. Le poste de bourgmestre leur revient légitimement. Mais la situation est délicate parce que la loi n’a pas été respectée. Alors, à mon sens, c'est inutile que les médias et les politiques francophones rajoutent de l’huile sur le feu comme ils l’ont fait ce matin…

2 commentaires:

François a dit…

Le rajouttage d'huile sur le feu, c'est la grande histoire de ces négociations! Et tout le monde en est complice. On confine à l'irrationnel de bas étage. Sur son site, Fabrice Grosfilley (www.ruedelaloi.info) montre bien comment les "négociateurs" sont plus préoccupés de se montrer et de tirer la couverture à eux que de vraiment trouver des solutions. Au point où on en arrive, la presse jouant un jeu que je ne comprend pas et les politique évoluant dans un contexte de campagne... Je me demande vraiment vers où on va!

himself a dit…

"la loi n’a pas été respectée"

la loi de la jungle et du plus fort ?